Voici une question que de nombreux épargnants pour ne pas dire « tous » se posent ! Quel placement offre les meilleures
perspectives et surtout les meilleures performances à long terme ?
Et à l’heure où le confinement en raison du Covid a gonflé l’épargne des particuliers à l’échelle planétaire pour les pays développés mais aussi en France avec plus de 140 milliards d’Euros atteignant un encours total de quasiment 5 700 milliards d’euros, sans même compter le patrimoine immobilier des ménages français qui s’évalue autour des 13 500 milliards d’euros, cette question est plus que jamais d’actualité.
Une situation sanitaire inédite, mais des rendements toujours élevés!
À situation sanitaire exceptionnelle, le fonctionnement de la planche à billet à l’échelle mondiale a contribué à alimenter et stimuler les bulles financières dans de nombreux domaines et particulièrement sur les marchés financiers d’obligations, de la bourse, de l’immobilier mais aussi des crypto monnaies.
Néanmoins cette euphorie ne doit pas laisser oublier que dans un contexte où l’économie propose des rendements toujours plus élevés, les
risques deviennent, eux-aussi, plus importants.
Ainsi les épargnants qui souhaitent profiter de performances et de rendements notables dans ce contexte, tout en limitant les risques liés à
leur(s) investissement(s) se doivent d’investir sur le long terme.
Effectivement, un investissement à court terme, c’est-à-dire, sur moins de 2 ans, présente l’inconvénient très envisageable de subir des crises impactant négativement et directement l’épargne engagée. Inversement, un investissement sur le long terme permettra de passer outre ces aléas en préservant, de facto, l’épargne investit. Voici l’intérêt d’investir à long terme.
Les différentes alternatives de placements :
Ainsi nous pouvons distinguer trois grands types de placements pertinents sur le long terme permettant de ne pas perdre voir de
déclencher un enrichissement avec :
– La bourse
– L’immobilier
– L’or
Néanmoins ces trois investissements présentent l’inconvénient d’être relativement onéreux à l’entrée. Ce qui peut laisser augurer une trajectoire baissière sur le court terme et probablement moins pénalisante sur le long terme comme nous l’évoquions précédemment.
– Les marchés boursiers :
Concernant la bourse, nous constatons qu’ils sont restés insensibles à la récession de l’année 2020 marquée par la crise sanitaire.
Ainsi pour la première fois depuis 1897, date de création du Dow Jones, aucune baisse ne fut observée à l’occasion d’une crise économique mondiale. Au contraire il a connu une croissance de 8% sur cette période. Du fait que les marchés boursiers n’ont pas réagi aux désastres économiques engendrés par la crise sanitaire du Coronavirus, il est fort à parier que leurs niveaux actuels prennent déjà en compte la forte remontée du PIB à l’échelle mondiale de 2021. Par conséquent, les marchés boursiers pourraient subir un contrecoup important lors des prochains trimestres.
Néanmoins, les effets néfastes ne seront que conjoncturels et d’un point de vue structurelle nous observerons une correction mécanique. C’est du moins ce que l’histoire semble nous indiquer, car selon les recherches Crédit Suisse Research Institute en collaboration avec la London Business School et l’Université de Cambridge, au cours des 120 dernières années, les actions mondiales ont affiché un rendement réel (corrigé de l’inflation) annualisé de 5,2 % contre 2 % pour les obligations et 0,8 % pour les bons du Trésor.
Et à l’occasion des 10 dernières années les rendements réels annualisés ressortent à 7,6% pour les actions et 3,6% pour les obligations.
– L’or :
Alors, dans l’éventualité probable où les marchés boursiers courent le risque d’afficher des résultats baissiers et ou l’inflation tend à s’installer durablement, il apparaitrait plus pertinent de s’orienter vers un investissement en direction d’une valeur refuge telle que l’or qui est et reste le meilleur placement incontesté sur le long terme.
Effectivement, selon une étude menée par Nicolas Delourme et publié aux Editions Jean de Portal portant sur les 50 dernières années, placer
son épargne sur l’or présente un double avantage :
– Le rendement est important
– C’est la garantie de récupérer sa mise au minimum pendant au moins 10 ans.
Cette même étude révèle que durant les 20 dernières années, le rendement annuel moyen du métal jaune est ainsi de 8,7 %, contre 3,2 % pour le Cac 40 dividendes compris, 2,5 % pour l’assurance-vie et 1,8 % pour le livret A.
Comme tout investissement, et en prévision de la baisse de l’inflation et de la baisse du cours de l’or, il demeure plus prudent d’avoir un portefeuille diversifié.
– L’immobilier :
Ce qui nous permet d’introduire l’immobilier, car ce n’est pas un secret, mais la pierre reste LE meilleur placement à long terme ! Et l’acquisition d’une résidence principale semble être le premier investissement à réaliser. C’est d’ailleurs ce qu’une étude de l’INSEE semble révéler démontrant que « les ménages ayant acheté leur résidence principale sont les mieux protégés contre les revers de fortune et la pauvreté. »
Les prix de l’immobilier restent élevés même si une baisse des prix dans les grandes villes est à prévoir à court terme, l’accession à ce type d’investissement reste rendue possible grâce aux faibles taux d’intérêts. Et fiscalement, c’est le seul investissement dont la plus-value échappe à l’impôt lors d’une revente de résidence principale.
Par conséquent et pour synthétiser cela, détenir un mix de ces trois valeurs dans son portefeuille patrimonial reste la solution la plus pérenne, sécuritaire et la plus performante à long terme !