scan patrimoine

Dirigeant d'entreprise : Anticipez votre départ à la retraite !

filet
Anticiper_départ_retraite

 

Après bien plus qu’une carrière, mais une vie dédiée à la gestion de votre entreprise, la question du départ à la retraite peut paraître comme un grand vide ou un grand saut dans l’inconnu tant par le fait de cesser d’exercer son activité que par la cession de son entreprise.

La question des conséquences sociales, fiscales, économiques et parfois immobilières est primordiale à aborder mais par-dessus
tout à anticiper !

 

Comment optimiser la cession de son entreprise ?

Une des questions les plus fréquemment posées par un dirigeant et suscitant le plus de préoccupations à l’occasion de la préparation de son départ à la retraite réside la fiscalité qui sera appliquée aux différentes alternatives de cession de l’entreprise.

Les règles diffèrent, bien entendu, selon des critères tels que le régime d’imposition de la société notamment mais pas uniquement !

Effectivement, au moment de partir à la retraite, le/la dirigeant.e peut céder ses titres et ainsi bénéficier d’abattement fiscaux plus ou moins profitables.
Il est à noter qu’avant le 31 Décembre 2013, un dirigeant bénéficiait d’abattements équivalents à 1/3 par année de détention des titres,

A partir de 2014, s’additionnait un abattement fixe d’un demi-million d’euros au titre des plus-values devenues imposables au barème progressif de l’Impôt sur le Revenu (IR).

Cette règle est, à ce jour, toujours en vigueur !

Dans le cas d’un départ à la retraite, un dirigeant sera donc taxé sur la plus-value réalisée à l’occasion de la cession de son entreprise, et il faudra faire la distinction entre deux cas de figure :

Ainsi, l’abattement en lien avec la durée de détention est lié à toutes les sociétés. À contrario, celui qui concerne les 500 000 € concerne exclusivement les départs à la retraite des dirigeants de PME.

Le dirigeant est-il en droit de bénéficier d’exonérations des plus-values à l’occasion de son départ à la retraite ?

Dans la mesure du respect de certaines conditions, les plus-values professionnelles peuvent tout à fait faire l’objet de déductions fiscales. Cette exonération peut entrer en vigueur en cas de cession à titre onéreux :

Le dirigeant considéré comme « cédant » doit remplir plusieurs conditions essentielles telles que l’exercice de la fonction de direction pendant une période de 5 ans ininterrompue précédant la cession et l’octroi d’une rémunération dite « normale » sur cette durée. 

Dans le même temps, il faudra porter une vigilance particulière sur le fait que le dirigeant devra déclarer et faire valoir ses droits 24 mois avant ou après la cession.

Pour ce qui est de l’activité cédée, elle doit être de nature commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole.

Au sujet de la société, elle doit, elle aussi, remplir faire preuve de prérequis spécifiques tels que :

Quelles sont les conséquences sociales ?

Ici aussi, les incidences sociales seront liées au statut du dirigeant.

Si le dirigeant est soumis au régime fiscal des salariés de droit ou de fait, il pourra alors profiter d’indemnités de cessation de fonction des dirigeants, qui constituent une rémunération imposable.

Pour ce qui est des indemnités, cela peut prendre la forme d’une :

Facebook
Twitter
LinkedIn