Un sondage sur l’investissement responsable, réalisé par OpinonWay pour le journal « Les Echos », montre que les français ont de nouvelles attentes concernant leur épargne. La finance sauvera-t-elle la planète ? C’est en tout cas ce que pensent les français. 65% des sondés pensent que l’épargne peut être un levier, permettant la préservation de l’environnement.
Des français désirant une épargne plus responsable
Ce qui ressort le plus de cette étude, c’est clairement l’évolution des attentes en matière de rentabilité. En effet, 50% des personnes interrogées ont répondu qu’elles préféraient un placement moins rentable, mais répondant aux enjeux écologiques actuels. Ces placements sont orientés sur la préservation de la nature, des forêts et des différents écosystèmes.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que pour les sondés, rentabilité économique et préservation de l’environnement ne sont pas des concepts antinomiques. En réalité c’est mitigé : 49% pensent qu’ils s’opposent, 49% le contraire, et 2% ne savent pas. C’est un joli paradoxe, si on prend en compte les données évaluées plus haut.
Pour aller plus loin, 57% des 15-24 ans et 60% des 25-34 ans ne voient pas d’opposition entre l’écologie et la rentabilité financière. A ce propos, ce sont les jeunes qui prennent le plus la donnée environnementale en compte. 66% des 18-24 ans, des 25-34 ans et des 35-49 ans se disent prêts à tourner leur placements vers une finance plus responsable, contre 58% chez les 50-64 ans.
Une industrie en retard sur la demande de leurs clients
D’après les français sondés, l’investissement des épargnants pourrait donc avoir des vertus écologiques. Mais pour presque une majorité, l’univers de la finance serait toutefois incompatible avec ces idéaux environnementales. 70% des sondés déclarent que la préservation de l’environnement est un critère à part entière, dans le choix de produits financiers durables.
De plus, il semblerait que les institutions traditionnelles de placement (banques, assurances), ne conseillent pas leur clients dans ce sens. 69% des sondés assurent qu’on ne leur a jamais soumis l’idée de produits responsables, respectueux de l’environnement et des enjeux sociaux. La finance verte n’est pas proposée par les banques, qui privilégient les placements plus lucratifs.
Les institutions de placement doivent donc changer de cap, et prendre en compte les nouveaux désirs de leur client. C’est au rôle d’organismes comme les banques, mais aussi les cabinets de gestion de patrimoine, d’être les instigateurs d’une finance plus écologique et sociale.
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